JEAN HOUCKE (1920-1973)
Es pot llegir un web amb aquest vincle
http://evhl-houcke.com/3rd.php:
Ell és part de la tercera de sis generacions
Tinc fet un arbre en excel que ignoro copm introduir-lo en aquest post.
The 3rd generation
In 1903 the three brothers were in Norway. Jean Théodore Léonard fell in love with Louise Ihlen. They married in Oslo against the wishes of her father who was a prominent lawyer in Norway. The union lasted only four years and produced one son Eugene Victor Hippolyte Leonard "Dutis", who was the last to carry the name Leonard. He left the circus following an accident.
In 1910 the three brothers left for America for a contract at the Hippodrome in New York. Lucien Jules Léonard died there of peritonitis.
Hippolyte Eugène Léonard died the same year in Vienna of tuberculosis. His wife, ISABELKOVSKA Martha, died shortly after, leaving two children Lucien and Fanny. Lucien died after he fell from his horse at the age of 27 years and Fanny spent her youth in an orphanage until she married Erich Blumenfeld in Germany.
In 1914 Jean married for the second time, Marcelle Rancy. They had five children. Huguette Olive, Maurice André, Gilbert Hippolyte, Sacha Alphonse and Nadia Jeanne Mauricette.Jean Théodore Léonard Houcke was in 1920 the director of Circus Bertram in England and later had his own circus in Stockholm, Copenhagen, Carre Amsterdam, Amiens, Bordeaux and Paris. In 1944 at the liberation of Paris he was in the Grand Palais. The Germans bombed the circus, destroying everything. Jean was ruined. Although he had Swedish nationality he was never reimbursed for his loss. Jean died in Paris in 1973 at the age of 95.
Le Cirque dand l’univers 3Trimestre 2005 nº 218
Jean HOUCKE
ou le dernier aristocrate du cirque
Dominique Mauclair
«…Mesdames et messieurs, l'attraction que vous attendez, le numéro le plus sensationnel du siècle! Du spectacle, de l'invention, de l'action, de l'histoire..
Ladies and Gentlemen, Meine Damen und Herren ! (s'adressant à un spectateur) Attention avec votre cigare, ça brûle Monsieur!
Avancez Messieurs-dames, un souvenir inoubliable pour un dollar..! "
Peter Ustinov dans Lola Montés de Max Ophüls.
Dialogue de Jacques Natanson,
Notes de l'auteur:
J'avais terminé mon livre Planète Cirque par une galerie de portraits, un inventaire amical où j'essayais de faire revivre les personnalités que j'avais rencontrées au cours de ma carrière de cirque. Ce final n'ayant pas été utilisé, je viens de retrouver certains de ces portraits que je veux vous livrer aujourd'hui.
Mes rencontres avec Jean Houcke ont toujours été indirectes. Quand je l'ai connu, ii avait plus de soixante-dix ans; sa silhouette légendaire: chapeau melon, cravate de chasse, monocle et stick en bambou, le faisait ressembler à un personnage d'une comédie de Fiers et Caillavet. Il illuminait alors les premières de Medrano et la terrasse du Fouquet’s. Il était depuis de longues années l'ami de Louis Merlin, et c'est surtout grâce à ce dernier, que j'ai pu bavarder avec le descendant d'une des plus vieilles dynastie d'écuyers, avec le père de Maurice, Sacha, Nadia, tous dresseurs de qualité et de Gilbert, un des plus grands dompteurs de tous les temps.
Pourquoi ai-je voulu accrocher son portrait á ma galerie imaginaire ? Tout simplement, parce que Jean Houcke était le dernier représentant d'une catégorie d'artistes et de directeurs qui ont disparu après avoir illustré I' Histoire du Cirque, avant les deux guerres mondiales.
Homme de cheval, il connaissait parfaitement le répertoire de l'Opéra et j'ai le souvenir de cet homme, attendant patiemment dans un studio d'Europe No 1 que l 'on procède à l'enregistrement de ses souvenirs, chantant en italien - pour lui-méme et sans témoins- tous les rôles de la Traviata, alors que les techniciens médusés avaient oublié de faire partir les magnétos. Il était partout á l'aise, dans ce studio de radio, comme dans les rues de Stockholm, de Londres, à l'aise ou à Madrid ou á Saint-Pétersbourg. Pour lui, d'ailleurs, appelé cette ville Léningrad, était une incongruité !
A chaque Gala de la Piste, il était le premier à venir féliciter son ami Louis Merlin, quand celui-ci présentait des animaux dressés. Il admettait, á la rigueur, qu'il s'essaie de temps en temps aux Grandes Illusions. Mais une seule fois, Jean Houcke n'est pas venu féliciter le Président de la Piste. Cette année-là, Louis Merlin avait revêtu le sac pailleté du clown blanc et, conseillé par Pipo, il avait donné la réplique á Maurice Biraud, auguste d'un soir. Jean Houcke était déjà très agé et Louis Merlin s'inquiétait de son absence... Il le trouva au bar du Cirque. Il boudait, le monocle en berne.
-Alors mon vieux Jean ... qu'est-ce qui se passe... J'étais tellement mauvais ? lança Louis Merlin pour détendre l'atmosphère !
- Comment as-tu pu faire cela, mon petit Louis… Toi, un directeur… faire le clown !
J'ai une autre anecdote qui décrit parfaitement le personnage. Il y a une chose que Jean Houcke ne pouvait pas être, c'est être ridicule.
Quand je travaillais chez Rancy, nous avions engagé pour la saison la cavalerie du Cirque Krone, habituellement présentée par Maurice Houcke, le fils ainé de Jean. Mais pour la première à Amiens, Maurice fut obligé de rejoindre de tout urgence Munich et nous n'avions personne pour présenter les chevaux en liberté. Madame Rancy eut l'idée de demander à son cousin, Jean Houcke, de reprendre la chambrière, malgré ces quatre-vingt ans bien sonnés. Il accepta d'autant plus volontiers qu'il avait été directeur du Cirque d'Amiens pendant de longues années.
Tout Amiens était présent et Jean Houcke obtient un triomphe. Au final il revint dans une costume de gentlement-farmer (veste de tweed, chapeau melon gris perle,… kakis), avec toute la troupe. Nous avons placé au centre de la piste un bassin en plastique et une fontaine lumineuse afin de donner un peu de lustre à la phase ultime du spectacle. Or, Jean Houcke
Ne vit pas le bassin, l'enjamba et vint se placer au centre, sur la fontaine qui devait projeter quelques secondes plus tard, les gouttelettes multicolores.
Avant que nous ayons pu nous interposer, le préposé ouvrit le robinet et Jean, imperturbable, resta figé, au centre du bassin, magestueux comme un Neptune qui aurait gagné Derby d'Epsom.
Il était splendide et le public applaudit à tout rompre, et l'artiste... et le gentleman.
Le cirque dans l’Univers été 1997
Sa silhouette élancée aurait pu lui permettre
de défiler sur les podiums de haute couture.
La fille de Sacha Houcke a choisi
la sciure des pistes rondes et
le dur métier de dresseur.
Sarah Houcke
Sarah Houcke appartient à une génération de dresseuses pleine de promesses pour l'avenir d'une profession menacée, Nous l'avons rencontrée au Cirque Éducatif de Reims où elle travaillait avec les chevaux et les exotiques de Fliegenpilz.
-Vous portez le nom d'une des plus prestigieuses familles de dresseurs. Est-ce que cela compte dans votre vie quotidienne ?
- Lorsque, á dix sept ans, j'ai voulu apprendre le dressage j'ai vraiment pris conscience de ce que représentait le nom que je portais et du risque que je prenais de décevoir le public et les professionnels. le r6le de mon père a été très importante. Je me suis fiée à son jugement. Mon père ne me fais pas souvent de compliments, je ne risque pas d'attraper la grosse tête.
- Comment étes-vous venue au dressage ?
- J’ái commencé des l'âge de six ans au Cirque des Enfants du dimanche matin chez Knie. Lá avec Louis jr j'ai commencé á travailler avec les éléphants. Puis vers neuf ans avec les chevaux. lorsque nous sommes partis chez Barum, j'ai participé á tout ce que mon père a monté avec les éléphants, les chameaux et la cavalerie. Puis je me suis retrouvée avec ma mère au Connyland des Gasser en Suisse et je suis revenue avec les animaux : là-bas il y avait des otaries et des dauphins. ]'ai appris à les présenter.
- En 1988 on vous retrouve chez Fliegenpilz, seule du haut de vos dix-huit ans avec les chevaux et les exotiques.
-Les dírecteurs de ce cirque souhaitaient trouver un successeur à Charles Knie qui créait son propre cirque. Ils avaient demandé á mon père mais ce n'était pas possible compte tenu de sa position chez Knie. J'avais décidé d'aborder le métier. Mon père leur proposa de m'engager. Il fallut que j'apprenne à conduire les camions. Je n'avais alors que dix-sept ans et le seul pays d'Europe où on peut conduire un poids lourd à dix-sept ans c'est la Grande-Bretagne.Je suis donc partie sur les routes anglaises avec un camion et une remorque et j'ai appris toute seule à me débrouiller, notamment lors de problèmes mécaniques. En 1995 j'ai commencé avec les animaux de Charles Knie chez Fliegenpilz et depuis ils m'ont gardée !
-Vous ne vous contentez pas de présenter les animaux mais vous créez vos propres numéros. - Oui, depuis Charles Knie les numéros ont bien changé. le numéro de chameaux est nouveau, de même que le guanaco. ]'ai préféré me séparer des yacks qui n'apportaient pas grand chose et j'ai gardé les watussi Il y a quatre nouveaux zèbres, parfois indisciplinés en représentation, pourtant très dociles en répétition. le chevaux ont appris de nouvelles routines comme le croisement en zigzag au début. A Reims la piste est plus grande que celle que j'utilisé habituellement, les animaux sont un peu perdus, alors ils ont tendance à venir près de moi. J'aime sentir leur contact, par exemple quand un cheval vient gentiment mettre sa tête contre mon dos. J'aime être prés des animaux. Lorsque je pars en voyage et que je dois les laisser, je suis inquiète, je me le reprocherais s'il arrivait quelque chose.
- Vous êtes à la tête de plusieurs convois, une vingtaine d'animaux et cinq ouvriers.
- Les ouvriers ont été choisis par mes soins. Iis sont payés par Fliegenpilz. Dans ce cirque on aime beaucoup les animaux. Chaque année, en fonction des moyens, on aménage les emplacements de la ménagerie.
- Pensez-vous un jour présenter des chevaux en haute école ?
- Oui, actuellement je suis á la recherche d'un cheval pour créer une présentation d'écuyère.
- Il ne manque pas aujourd'hui de femmes qui ont bien réussi leurs carrière. Je pense à Mary Chipperfield ou à Yasmine Smart. Sont-elles pour vous des modèles ?
-Je les admire, mais mon vrai modèle c'est mon père. J'aimerais réussir aussi bien que lui. J'admire aussi les dresseurs de la famílle Knie, particulièrement Fredy Jr et Géraldine. Christian Hamel
www.burguscircus.com
26/05/05 - Le cirque allemand RONCALLI est à Hambourg jusqu'au 12 juin. Parmi les nouveautés de cette année, Sarah HOUCKE (fille de Sacha HOUCKE etde Judith BENSON) qui est au programme avec un numéro de cavalerie (provenance famille ALTHOFF).
La famille HOUCKE est une grande famille dans le monde du cirque. Je vous invite à découvrir leur histoire (en anglais) :
09/07/05 - Histoire : Nouveau cliché de la collection du "Monde du cirque". Aujourd'hui Gilbert HOUCKE.
Gilbert HOUCKE (1918-1985) fut un grand dompteur du XXème siècle. Réputé pour la beauté et la simplicité de ses numéros de dressage avec tigres. En 1961, il fut gravement blessé par une tigresse nommée Daisy, mais il put reprendre son travail avec les fauves. Le nom des HOUCKE figure toujours à l'affiche des plus grands cirques du Monde : Sacha HOUCKE (Ringling Bros. and Barnum & Bailey® ), Sarah HOUCKE (Roncalli).
Gilbert HOUCKE - Photos : Michel Esnault
25/07/05 - Spectacle : Sarah HOUCKE est actuellement à l'affiche du cirque RONCALLI avec les chevaux de Pferdepalast. Bastian Mertens nous propose ce magnifique cliché ainsi qu'un article du Tier Bild (en langue allemande) sur cette ravissante artiste de talent.
www.burguscircus.com del 5/10/2007
www.burguscircus.com del 12/10/2007
www.burguscircus.com 5/2008
Histoire du Cirque en images : La famille Houcke
Derrière le dragon les parents de Sacha Houcke - Le carrosse de la reine, sur le premier cheval S.H Sr
Jean, Sacha Jr et Sacha Sr - Derrière le dragon les parents de Sacha Houcke
Les lanciers du Bengale (parents de S.Houcke)
Un grand merci à Sacha Houcke (actuellement en tournée sous le chapiteau du cirque PINDER) pour ces clichés du souvenir !
WWW.BURGUSCIRCUS DEL 8/2/2009
La talentueuse Sarah Houcke à Genova du 20 Février au 8 Mars
L' American Circus sera dans la capitale de la Ligure , place Kennedy bien sur ... Sachant que Genova est à moins de 2 heures par l'autoroute de la Côte d Azur , de nombreux Français et Monégasques iront applaudir les spectacles , toujours de grande qualité de la célèbre famille Togni.
Source : G.Lagorio - American Circus - 08/02/09
diumenge, 8 de febrer del 2009
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